La Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural (COMADER) a fermement condamné les attaques répétées contre les tomates marocaines au milieu de cette semaine dans la ville française de Perpignan par un groupe de manifestants.
Dans un communiqué, la COMADER a exprimé sa vive condamnation de ces actes “incompréhensibles”, et dénoncé le manque de rigueur des autorités françaises compétentes face à la multiplication alarmante des attaques continues contre les produits agricoles d’origine marocaine.
Selon la Comadre, ces attaques sont motivées par des manifestations contre ce qu’elle qualifie d’importations massives et de présentation de produits agricoles d’origine marocaine sur les marchés français en pleine période de production française.
La Comadère a accusé certaines organisations agricoles françaises, menées par la Fédération nationale des producteurs de fruits et légumes (FDSEA), Légumes de France et Jeunes Agriculteurs, d’avoir incité les manifestants à commettre ces attaques.
La Comadre a condamné ce qu’elle décrit comme une concurrence déloyale pour les produits marocains, et a déclaré que les tomates marocaines exportées vers la France s’inscrivent dans un cadre juridique reconnu, à savoir l’accord agricole entre le Royaume du Maroc et l’Union européenne.
La COMADER a également critiqué la demande de certaines organisations françaises pour un étiquetage plus clair pour les consommateurs français, la jugeant injustifiée, d’autant plus que les tomates marocaines répondent à toutes les normes et exigences applicables et sont soumises à un contrôle strict par les autorités européennes avant d’entrer sur les marchés français et européens.
Comadere a souligné que les tomates marocaines sont présentes sur les marchés français pour compenser le manque de production de tomates durant cette période de l’année, soulignant que les entreprises et exportateurs marocains fournissent des centaines d’emplois dans le domaine des services logistiques à Perpignan.
Comadere a averti qu’elle ne restera pas inactive face aux organisations et organismes français “impliqués dans l’instigation de telles actions”, soulignant qu’elle se réserve le droit de défendre, par tous les moyens possibles, les intérêts légitimes des exportateurs marocains.
Le COMADER a appelé à un dialogue constructif avec les autorités françaises et l’Union européenne pour résoudre définitivement cette question, soulignant l’importance de la coopération et du respect mutuel pour la circulation des marchandises entre le Maroc et la France.
Source : Fes News Media