Le Maroc connaît une hausse sans précédent du prix de la viande rouge, ce qui a incité les groupes d’opposition au parlement à interroger le gouvernement sur les raisons de cette hausse et sur les mesures prises pour assurer la disponibilité des animaux de sacrifice à des prix abordables pour les citoyens à l’approche de l’Aïd al-Adha.
Le groupe du Progrès et du Socialisme prévoit d’interroger le ministre de l’Agriculture sur la disponibilité des troupeaux de moutons à des prix abordables, en particulier à l’approche de l’Aïd al-Adha, tandis que le groupe de la Justice et du Développement s’est enquis de l’offre de moutons importés sur les marchés locaux à l’occasion de l’Aïd al-Adha, tandis que le groupe Harakat a posé une question sur l’offre attendue d’animaux de sacrifice pour l’Aïd al-Adha.
Le 27 avril, le Parlement avait déjà interrogé le gouvernement sur les mesures prises pour protéger le cheptel national en augmentant le quota d’orge subventionné et d’aliments composés.
L’année dernière, le gouvernement avait alloué une subvention de 500 dirhams par tête de mouton importé de l’étranger pour combler le déficit, mais avait reconnu l’échec de la politique de soutien financier au cheptel, justifiant cela par l’absence de grands importateurs spécialisés dans ce domaine au Maroc.
Les citoyens à faible revenu craignent que les prix de l’Aïd al-Adha atteignent des niveaux record cette année, notamment en raison des prix élevés des fourrages et des effets persistants de la sécheresse, bien que les récentes précipitations aient atténué la gravité de la sécheresse.
La question des prix des sacrifices reste un problème épineux au Maroc, et les citoyens espèrent que le gouvernement trouvera des solutions pour garantir la disponibilité d’animaux de sacrifice à des prix abordables pour tous d’ici l’Aïd al-Adha.
Source : Fes News Media